BIO-PLATEAUX II : Coopérer pour mieux gérer l’eau entre la Guyane, le Suriname et le Brésil


L’eau ne connaît pas de frontières. C’est particulièrement vrai pour les fleuves Maroni et Oyapock, qui relient la Guyane, le Suriname et l’État brésilien de l’Amapá. Pour mieux protéger ces ressources partagées, un nouveau projet de coopération a vu le jour : BIO-PLATEAUX II.
De la connaissance à l’action
Le premier projet, BIO-PLATEAUX I, avait permis de créer un espace de dialogue inédit entre les gestionnaires de l’eau des trois territoires. L’objectif était simple : apprendre à mieux se connaître, mieux comprendre les richesses en eau et mieux partager les enjeux liés à ces grands bassins versants transfrontaliers.
Avec BIO-PLATEAUX II (mai 2022 – avril 2026), l’heure est venue de passer à l’action.
Un observatoire pour suivre et protéger les fleuves
Cette seconde phase va permettre :
- De renforcer la coopération entre les différents pays,
- D’appuyer la gouvernance locale,
- Et surtout de préparer la création d’un Observatoire transfrontalier.
Cet observatoire aura un rôle central :
- Suivre l’état des rivières et des bassins versants,
- Analyser ensemble les défis environnementaux et sociaux,
- Et proposer des solutions communes pour mieux protéger l’eau.
Un projet soutenu par l’Union européenne
Le projet est piloté par l’Office International de l’Eau (OiEau). Il bénéficie d’un budget total de 2,8 millions d’euros, dont 1,75 millions financés par l’Union européenne via le FEDER-CTE.
Avec BIO-PLATEAUX II, la Guyane, le Suriname et le Brésil montrent qu’en unissant leurs forces, il est possible de protéger une ressource vitale : l’eau, bien commun de tous.