Projets stratégiques de l’UE

Réalisation du câble sous-marin lum@link

La SPLANG, à l’initiative de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG), son actionnaire majoritaire, porte un projet stratégique de câble sous-marin nommé Lum@link, visant à relier directement la Guyane à l’Europe. Ce câble partira de Cayenne et rejoindra en mer une unité de branchement connectée au câble existant mis en service en 2021 entre Fortaleza (Brésil) et Sines (Portugal), garantissant ainsi la continuité territoriale numérique avec la métropole et sans passer par un pays tiers. Le projet Lum@link renforcera la sécurité numérique de la Guyane en assurant une redondance des connexions internationales et contribuera au désenclavement numérique du territoire.

Bénéficiaire : Collectivité Territoriale de Guyane / SPLANG

Montant total de l’opération : 41 197 408 M€

Part UE : 11 499 999,55 M€

Calendrier : Juin 2024 à mars 2027

Pôle de Formation Universitaire en Santé (PFUS)

La Guyane souffre d’un problème de démographie des professionnels de Santé chronique, et d’un retard en infrastructures qui peinent à être corrigés face à la rapide croissance démographique. La crise COVID-19 ayant à nouveau exacerbé les préoccupations de santé, l’emblématique question de la création d’un CHU s’est reposée. Pour parvenir à la création d’un CHU, il convient notamment de renforcer la capacité de formation en Guyane de futurs médecins, mais également de l’ensemble des professions paramédicales (infirmières, kinésithérapeutes, sage-femmes, assistants médicaux…). C’est l’objet du projet de Pôle de formation universitaire en santé qui accueillera, en lien avec les bâtiments déjà implantés sur le campus de Troubiran, l’ensemble des formations médicales et paramédicales nécessaires à la Guyane.

Ce futur PFUS comprendra les espaces fonctionnels suivants :

– Bureaux pour l’administration de l’IFPM (Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métiers)

– Bureaux pour l’administration de l’UFR (Unité de Formation et de Recherche) de Médecine

– Locaux du centre d’enseignement par simulation

– Salles pour les travaux pratiques de massage

– 1 grande salle multimédias

– 1 grand amphithéâtre de 250 places et une grande salle de cours de 150 places

Bénéficiaire : Université de Guyane

Montant total de l’opération : 12 582 854,15 M€

Part UE : 9 382 854, 15 M€

Calendrier : Septembre 2021 à février 2029

Oyapock Coopération Santé (Phase 2)

Oyapock Coopération Santé est un projet mené en consortium visant à renforcer les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR) des habitants des 2 rives du fleuve de l’Oyapock. Il est porté par un consortium de 3 acteurs : les associations française IDsanté et brésilienne DPAC Fronteira, et le Centre Hospitalier de Cayenne. OCS s’appuie sur les ressources et atouts de chaque territoire pour apporter des solutions concrètes à des problématiques de santé communes : les infections sexuellement transmissibles, les violences basées sur le genre et les grossesses non planifiées. Créé en 2017 pour faire face à l’épidémie de VIH et aux importants retards de diagnostics/prises en charge, il a permis de nombreuses améliorations : Ouverture d’une prise en charge du VIH à Oiapoque permettant l’accès aux soins des patients brésiliens et près de 4 millions d’économies au système de santé français Documentation des besoins des populations en termes d’accès à la santé sexuelle et reproductive Création d’outils adaptés Ouverture d’un espace ressource en santé sexuelle à Saint-Georges. La phase 2 viendra compléter la réponse initiée aux enjeux de santé publique à travers 3 objectifs : Améliorer la prévention et la prise en charge des infections sexuellement transmissibles, dont l’épidémie à VIH, renforcer l’autonomisation des femmes et la qualité de la prise en charge en termes de planification de grossesses, améliorer la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre.

Bénéficiaire : Centre hospitalier de Cayenne, ID Santé, DPAC Fronteira

Montant total de l’opération : 2 193697,15 M€

Part UE : 1 615 588 M€

Calendrier : Août 2023 à juillet 2027

CUREMA (Phase 2)

Le projet CUREMA s’inscrit dans la suite du projet Malakit qui a mobilisé de nombreux acteurs et structures, et dont les résultats concluent à un intérêt certain de ce dispositif d’autodiagnostic et autotraitement pour les personnes vivant dans des zones isolées dans la lutte contre le paludisme. Le projet CUREMA va encore plus loin en associant à cette stratégie un module d’action spécifique pour éradiquer les formes récidivantes de paludisme (Plasmodium vivax) afin de parvenir à l’objectif d’élimination de cette maladie sur notre territoire, à l’image de ce qu’ont accompli d’autres pays comme le Paraguay ou l’Argentine. L’approche sera transfrontalière, basée au niveau des lieux de passages des personnes mobiles travaillant en forêt, au niveau des fleuves Maroni et Oiapoque. Le projet se déroulera en étroite coopération avec les partenaires de l’Amapa et du Suriname, de nombreux partenaires nationaux de la France, du Suriname, du Brésil et du Guyana ainsi que des institutions sanitaires internationales. Ce projet présente une grande visibilité internationale en lien avec son approche novatrice et ambitieuse, qui permettra le rayonnement de l’expertise Guyanaise en santé publique. Ce projet présente une grande visibilité internationale en lien avec son approche novatrice et ambitieuse, qui permettra le rayonnement de l’expertise Guyanaise en santé publique.

Bénéficiaire : Centre hospitalier de Cayenne

Montant total de l’opération : 2 638 736,31 M€

Part UE : 1 807 211,94 M€

Calendrier : Janvier 2024 à décembre 2027

Bioplateaux (Phase 2)

Le projet BIO-PLATEAUX II (Mai 2022-Avril 2026) s’inscrit dans la continuité des activités de BIO-PLATEAUX I. Menée de façon coordonnée entre les partenaires du Suriname, de la Guyane et de l’Etat d’Amapa au Brésil, cette initiative s’inscrit dans une logique de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). La 1ere phase avait fait le pari d’initier le dialogue autour de la Connaissance. Elle a permis de mieux se connaître entre acteurs gestionnaires des cours d’eau, mieux connaître les ressources en eau et mieux faire connaître les enjeux des bassins versants transfrontaliers du Maroni et de l’Oyapock.

La seconde phase de BIO-PLATEAUX, prévue pour débuter en mai 2022, permettra de développer des activités concrètes pour répondre progressivement à ces priorités, par un appui à la gouvernance et la préparation de la création d’un Observatoire transfrontalier qui permettra de mieux dialoguer, connaître les bassins versants, analyser les enjeux de façon conjointe et participative, définir les objectifs et faciliter la mise en œuvre de mesures communes.

Bénéficiaire : Office International de l’Eau (OiEau)

Montant total de l’opération : 2 800 000 M€

Part UE : 1 750 000 M€

Calendrier : Mai 2022 à avril 2026